Les bonnes pratiques pour favoriser la coopération en entreprise
18 février 2021 à 16h32
ACEH

Une organisation basée sur la coopération est indispensable à un fonctionnement optimal de toute l’entreprise et par extension, ses performances et sa compétitivité. Mais la mise en place d’un tel modèle requiert une évolution des modes de communication et de management. Quelles sont les clés pour favoriser l’ouverture aux autres, la compréhension mutuelle, et mieux travailler ensemble ?

Les améliorations apportées par le modèle collaboratif

Une meilleure coopération entre les salariés est synonyme d’efficacité accrue pour l’équipe et le reste de l’entreprise, mais pas seulement. Voici quelques arguments à mettre en avant pour convaincre ses pairs et supérieurs de l’utilité de promouvoir la création de liens entre les salariés et la coopération :

  • stimuler la créativité et l’innovation ;
  • gagner en réactivité et en agilité ;
  • atteindre plus rapidement des objectifs communs ;
  • évoluer dans une ambiance agréable au quotidien ;
  • résoudre plus facilement les problèmes, voire éviter les conflits ;
  • optimiser l’utilisation des ressources de l’entreprise ;
  • fluidifier la communication et le partage d’information ;
  • accélérer la prise de décision ;
  • augmenter la motivation, le plaisir au travail et le bien-être de chacun.

L’indispensable soutien de toute l’équipe managériale

Supprimer les cloisons entre les départements et encourager les échanges et l’entraide n’est pas chose aisée alors que la tendance naturelle est plutôt à la compétition entre employés et à la course à la performance individuelle.

Un modèle vertueux basé sur la coopération se construit sur le long terme et s’entretient. Pour le manager à l’origine de tout projet visant à développer la coopération entre les différentes entités, obtenir le soutien des autres managers et de la direction générale est la première étape indispensable.

  • D’une part, il faut que la démarche reste cohérente avec la culture d’entreprise.
  • D’autre part, les autres responsables de pôles ou d’équipes vont jouer un rôle clé dans la sensibilisation de leurs propres troupes.
  • Enfin, si des actions spécifiques doivent être entreprises (organisation de team building par exemple) ou si l’investissement dans certains outils s’impose, l’accord du top management sera nécessaire.

Les bonnes pratiques à mettre en œuvre au quotidien

Encourager le partage de l’information

Pour que les collaborateurs se montrent ouverts, ils doivent comprendre l’importance des liens d’interdépendance, c’est-à-dire le fait que l’apport des autres est essentiel à leur propre succès. Trouver du sens à leur travail facilite leur fédération autour d’une vision commune ou d’un but commun.

Leur adhésion passe par ailleurs par leur implication dans la recherche et le partage d’idées profitables à tous. Et elle requiert de partager les informations non confidentielles. Il peut s’agir des problématiques des autres services, de nouveaux projets, des succès de chaque équipe… Ce sont autant d’occasions de découvrir les autres métiers, d’apprendre des autres, de se réjouir ensemble, de s’encourager les uns les autres.

Organiser des moments d’échanges réguliers

Afin de maintenir le fil de la communication, des rencontres doivent être instaurées régulièrement. À chaque entreprise d’en fixer la fréquence (hebdomadaire, mensuelle, trimestrielle), mais aussi le format, plus ou moins formel. Les possibilités sont nombreuses en fonction des besoins, mais aussi pour éviter une routine lassante qui devient contreproductive : brainstorming, groupe de travail en mode projet, atelier, afterwork… Des événements ponctuels de plus grande envergure (sortie semestrielle ou annuelle) sont également envisageables.

Pour que ces temps d’échanges soient fructueux, les participants doivent pouvoir s’exprimer librement sur leur quotidien, mais aussi concernant leurs attentes et envies concernant ces rendez-vous périodiques. Toutes les suggestions pour en tirer le maximum de profit sont bienvenues. En tout temps, le respect mutuel est la clé. L’abus de jargon technique, le dénigrement des missions ou compétences des autres, l’imposition de ses opinions, etc. sont à proscrire.

S’appuyer sur des outils de communication performants

Entre les rencontres physiques, les outils numériques existent pour fluidifier le partage d’informations et générer de l’interaction : plateformes d’échanges de contenus, logiciels de visioconférence, solutions de partage de contacts et de mise en relation…

Pour faire le bon choix, l’organisation doit commencer par définir ses besoins et contraintes et les mettre en parallèle avec les fonctionnalités des outils proposés. Une formation à son utilisation par les équipes, une période de test et un service d’assistance technique seront ensuite nécessaires à un déploiement réussi.

Bonnes pratiques pour la cohésion en entreprise

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