Les nouveaux outils technologiques nous poussent à rester connectés en permanence. Même au-delà des heures de travail, certaines personnes continuent à répondre à leurs e-mails ou à travailler sur leurs dossiers. Or, maintenir une séparation entre vie privée et professionnelle contribue à la bonne santé, à la productivité et à l’épanouissement en général. Voici quelques conseils pour gérer l’équilibre entre le travail et la détente.
La technologie présente des avantages indéniables, mais la dépendance qu’elle entraîne chez de nombreuses personnes la rend néfaste. Pour préserver sa santé physique et mentale, il est indispensable, dès la fin de la journée de travail, de se déconnecter des comptes professionnels et de profiter pleinement de son temps libre et de ses proches. Les tâches non terminées peuvent attendre le lendemain matin !
Sortir en famille ou entre amis, faire du sport, ou simplement rester chez soi et savourer son dîner, lire un livre, regarder un bon film ou faire des jeux, l’essentiel est de partager des moments de qualité. La détente et l’énergie positive qu’ils génèrent permettent de relativiser les tracas liés au quotidien professionnel, voire de trouver des solutions à tête reposée.
De temps à autre, prévoir une activité personnelle agréable comme essayer un restaurant, commencer un nouveau roman, organiser les prochaines vacances… et y penser pendant la journée permet aussi de se motiver et de réduire son anxiété au travail.
Pour avoir la conscience tranquille en rentrant le soir, il est crucial d’apprendre à optimiser son temps de travail: prioriser les tâches, consacrer des moments précis au traitement du courrier pour éviter les interruptions fréquentes… Il est ainsi possible de quitter le bureau à une heure raisonnable sans stresser et sans ressentir de la culpabilité.
Entre deux dossiers, deux réunions, deux appels, il est d’ailleurs indispensable de faire des pauses régulières. Marcher un peu et s’étirer, prendre un bol d’air à l’extérieur, boire un café et discuter avec ses collègues, aller faire une course, s’accorder un intermède musical… ces petits breaks permettent de prendre un peu de recul et de recharger ses batteries. Ils permettent de ne pas partir en étant exténué et en ayant le moral au plus bas.
En plus, chaque année, il est important de prendre des congés et de s’éloigner pour changer de cadre à la campagne, à la mer, à la montagne, voire à l’étranger. Le but: briser la routine, découvrir des lieux différents, éventuellement voir des amis ou des parents… en laissant le travail et les soucis qui s’y rapportent derrière soi.
Des formations axées sur le bien-être au travail abordent la question de l’équilibre entre vie privée et vie professionnelle. Pourquoi ne pas la proposer aux responsables RH afin que tous les collaborateurs en profitent ? Il faut souligner que des salariés heureux et en bonne santé sont plus efficaces, moins souvent absents, plus impliqués et plus fidèles, l’entreprise a donc tout intérêt à veiller à leur bien-être. Mais il est aussi possible de s’inscrire à un atelier à titre individuel.
Il peut également s’avérer judicieux (et plus économique) de s’adresser à une personne de son entourage qui semble bien gérer la frontière entre les deux sphères de sa vie et de lui demander conseil. La proximité avec ce «mentor» favorise une discussion ouverte et rend le demandeur plus réceptif.